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jeudi 1 décembre 2011

Vision de quincaillerie

 
¨Je crois qu’il y a des choses que personne ne verrait si je ne les photographiais pas¨.
Diane Arbus, photographe Américaine

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Daniel Beauregard-2010

Au coin de la rue du Duché prend place la Quincaillerie de son nom. Les balais, les paniers, le grand sac de magasinage trônent sur la façade et le trottoir. La Quincaillerie fait partie de la vie de la rue.

Daniel Beauregard-2009
Depuis 1852 à West Brome, F.G. Edwards & Co. LTD, Magasin Général conserve sa belle façade et ses vitrines à carreaux.

Daniel Beauregard-2011 
Home Dépôt quincaillerie et plus vous accueille comme sur une autre planète.
Grande surface, grand stationnement avec dominante orangée.

 Daniel Beauregard-2011

Un autre immense stationnement qui peut pourtant déborder par grand jour de magasinage. Le quincaillier Rona L’entrepôt s’identifie à sa dominante de jaune.



dimanche 6 novembre 2011

L'achat de ma première caméra Nikon

Caméra Nikon F - 35 mm-1969

Au moment où l’on devient adulte et que notre parcours se dessine de plus en plus clairement, certaines circonstances peuvent venir confirmer notre désir. À la suite d’une soirée de bal de fin d’année à l’école normale Ville-Marie à Montréal, ma vie a connu un gros choc qui aurait pu devenir fatal.

Nous sommes revenus à Granby tard. Après avoir manger une grosse pizza et  bu du cola comme des gars de 19 ans, notre chauffeur nous ramenait chez nous.
En ce début de nuit neigeuse, dans la grosse Chrysler New Orker du papa contracteur en construction, nous suivons un copain dans sa Corvette mal adaptée pour la neige.
Soudainement la Corvette dérape et notre chauffeur décide, pour éviter de l’emboîter par derrière, de passer à côté. Il s’engage du haut de la côte sur sa gauche. Assis côté passager je ne peux que voir venir en sens opposé un véhicule qui remonte la pente. Ce sera un face à face dans lequel, sans ceinture de sécurité à l’époque, je serai propulsé dans le pare brise.
Je suis penché la tête en avant et complètement perdu. J’arrive à l’hôpital dans la voiture d’un généreux passant, la tête recouverte d’une serviette imbibée de sang.
Mon dernier réflexe avant de devenir inconscient sera d’avoir la sensation que je pars et que la mort sonne à ma porte. Être vraiment seul et ne rien pouvoir faire.
Cinquante-deux points de suture; un long trait qui suit la paupière droite et qui remonte en haut du nez entre les deux yeux en continuant dans le cuir chevelu. Ma mère sera tôt le matin dans ma chambre. Son petit gars là échappé belle.
J’ai rapidement repris mes activités avec cependant l’os frontal extrêmement sensible et plusieurs petites boules de chairs accumulées. Le résultat des points administrés façon champs de bataille. J’ai dormi quelques mois avec un œil moitié ouvert et j’ai ensuite bénéficié d’une chirurgie plastique question d’effacer au mieux ces longs traits encastrés dans ma peau. Le réveil de cette opération aura été le plus soufrant passage de cette aventure.
J’ai fait une réclamation aux assurances de monsieur le contracteur pour perte de salaire de mon emploi de gardien de piscine et pour perte de jouissance et détérioration de ma physionomie.
J’ai reçu trois mille dollars à l’époque. Pas un gros lot mais juste assez pour débuter mes études en photographie et me payer ma première caméra Nikon F-35 mm. À cet âge, on ne regarde pas en arrière. L’accident et ce qui aurait pu en découler a tourné pour moi en une chance de me lancer dans une belle aventure de création.

 Nikon F- Nikon FE - Nikon FA- Nikon F60- Nikon D 90
Ma collection de Nikon



La forme de la caméra, son poids, sa couleur, sa prise en main, sa dimension, le bruit du déclenchement contribuent à l’attachement que s’en fait le photographe. Ces considérations mon conduit à une longue fidélité  avec la marque Nikon.


 Rencontre d'amis photographes finissants de l'école de Trois-Rivières

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Pour faire parti de ma liste d'envoi envoyer moi un courriel à
beauregard.daniel@videotron.ca




vendredi 27 mai 2011

DE CE NOM DE L'AMOUR

De ce nom de l’amour

Illustrer un roman double (tête-bêche) écrit par deux auteures féminines t’elle était ma contribution.
Le double ou l’opposition m’a grandement dirigé (le masculin, le féminin). Une chemise noire et blanche à rayure. Tout ce qui advient du tissu, des mouvements associés à une chemise, la présence de personnages, etc.



De ce nom de l’amour, Danielle Fournier, Louise Coiteux

Édition Triptyque, Ponctuation, 1985.

 

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Photographie Daniel Beaureard

Photographie Daniel Beaureard

 Photographie Daniel Beaureard

Photographie Daniel Beaureard
 
Photographie Daniel Beaureard
 
Photographie Daniel Beaureard

Photographie Daniel Beaureard

 
 Photographie Daniel Beaureard


Photographie Daniel Beaureard

 
Photographie Daniel Beaureard

 
Photographie Daniel Beaureard

 
Photographie Daniel Beaureard

Louise Coiteux

Une sorte d’écho et de vertige



J’ignore pourquoi Violette reste là, des heures durand à se regarder dans le blanc de l’œil. Elle garde la pose longtemps même si ses paupières tombent engourdies. Entre deux yeux, entre deux eaux, troubles, lovée, là.



Une histoire banale. L’aventure d’une femme qui a rendez-vous avec un homme.

Il s’était pourtant servi d’une carte postale pour lui fixer ce rendez-vous. Le dessin sur la carte représentait un homme dans un nuage et tout à côté une bouche de femme en forme de cœur dont le rouge à lèvres était de couleur lilas foncé.



Un champ à perte de vue. Au loin un avion peint comme un arc-en-ciel. Des gens effectuent un drôle de travail. Des hommes et des femmes s’emploient à replier les ailes de l’avion sur elles-mêmes comme l’on replie délicatement un drap de lit. D’abord en deux, puis en quatre, puis en huit et finalement l’on remarque que le drap ne fait qu’une longue lisière, un passage. On pourrait imaginer là un couloir et, à la limite, quelque chose qui veut naître.



Danielle Fournier

Le détournement de l’initiale



For ever and ever, l’impossible n’a pas de poids. N’est pas un mot. M’exécute le sexe, barrée et recrachée.J'ai envie de naître et de revivre. Avec vous, sans rupture, l’exaltation que vous me faites de l’effet! Cela ne devrait pas nous faire peur. Tous les plaisirs y prennent place, nous avons ouvert nos mains sur le mot amour fondu dans le désert bleu.







  

 


vendredi 6 mai 2011

Beau jusquà la racine

L’arbre fascine par sa grandeur, sa présence et son évolution naturelle. La couleur l’habite et il change continuellement. La vie y circule et sa mort marque un long cycle auquel nous appartenons. L’arbre façonne le paysage. Il s’adapte aux conditions qui s’imposent.
Les prochaines photographies traduisent certaines de mes observations et interprétations de ce que je considère comme une forte présence dans notre vie.

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La rivière et son arbre-Knowlton



Bryce Canyon-Utah





 Cacouna
 
 


lundi 11 avril 2011

La maison hantée

Cette série de photographies a été réalisée alors qu'un des membres de ma famille habitait une maison possédant des allures étranges dans un entourage accentuant cette supposition. Tonalité sombre, noir et blanc, superposition d'image, image bougée, personnages d'époque. Autant d'éléments que de techniques au service de la proposition.
Photographies - Daniel Beauregard
Personnages - Louise Beauregard - Louise Coiteux - Suzanne Daviau - Marie-Claude Fortin



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lundi 21 février 2011

Lieu Habité


Perçu comme un  ensemble de tableau proposant texture, volume, lumière et organisation de l’espace, pour un temps cette salle de bain commande un arrêt sur image.


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La photographie raconte parfois une histoire sans que l’on est vraiment voulu qu’il en soit ainsi.

Cet espace peut aussi devenir un lieu théâtral.


À l'exemple de Duane Michals j'aime explorer cette facette de la photographie. 

Je vous propose ¨Lieu habit騠 comme une sorte de bande dessinée.


Photographie Daniel Beauregard (2010)

2- Arthur réfléchi - Photographie et dessin numérique





3- Je ne suis pas seul - Photographie et dessin numérique



4- Un étranger a quitté - Photographie et dessin numérique 


 

 5- J'aurai sa tête- Photographie Daniel Beaureard

 6- Et le peintre lui... 



7-il a tout laissé là...


  
8-J'ai rêvé...






lundi 24 janvier 2011

La Fin des Loyalistes

La fin des Loyalistes

Une ville se transforme parfois par  la volonté des urbanistes ou des élus, parfois à cause d’événements qui changent son environnement.

Autour de l’année 1981, plusieurs incendies se sont produits au centre ville de Granby. Rien n’a été officiellement associé à ces événements qui demeuraient douteux.  Ne serait-ce qu’à cause du nombre.

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Montage photographique sur aggloméré  40x60 cm 
 D Beauregard 1981


J’ai été à l’époque interpellé par la disparition de ces édifices à valeur patrimoniale. Ma vision était influencée par une certaine nostalgie des premiers commerçants anglophones et de la disparition lente mais certaine de leur culture. J’ai voulu par l’exposition de photographie ¨La fin des Loyalistes¨  en traduire une certaine vision. 

Le terme Loyaliste est lié au développement des Cantons de l’Est.  Dans le cas de Granby ce sont des pionniers américains qui ont fondé le hameau. J’ai utilisé le terme Loyaliste comme symbole culturel.

L’exposition s’est tenue en 1981 dans le corridor  de l’édifice la ¨Ruche¨. À ce moment-là, il n’y avait pas de galerie d’exposition à Granby.

*
1810 arrivée des premiers pioniers américains dont John Horner (une rue porte son nom)
1859 incorporation du village de Granby
Société d’histoire de la Haute-Yamaska

Vestige anglophone 40 x 50 cm
Surrimpression à l'agrandissement 
D Beauregard

 Place au Palais de justice
D Beauregard 

Tabagie Williams 35 x 55 cm 
Montage sur aggloméré
D Beauregard 

Tabagie Williams 20 x 26 cm 
D Beauregard 

Rue Young 20 x 26 cm
D Beauregard 


 Rue Queen (aujourd'hui disparue) 
D Beauregard 


 Rue City 20x26 cm
D Beauregard

Mur de la Plug Tobacco 40 x 50 cm
Collage photographique
D Beauregard

Usine Miner Rubber & Impérial Tobacco 40 x 50 cm
D Beauregard

Édifice rue Principale-Montain 20 x 26 cm
D Beauregard



 Affiche de l'exposition  sur carton 40 x 50 cm
disponible pour vente